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LIVRE - Mission religieuse ou engagement tiers-mondiste ? Des clercs entre Europe et Amérique latine dans la seconde moitié du XXe siècle, sous la direction d’Olivier Chatelan

mercredi 8 avril 2020, mis en ligne par Dial

 Préface de Michael Löwy
 Arbre bleu éditions, 2020
 collection « Religions et sociétés »
 ISBN 979-10-90129-11-5
 235 p., 25 €.

Quatrième de couverture

L’Amérique latine, terre de tous les possibles pour l’Église catholique ? Pendant une quarantaine d’années, le continent a fonctionné comme un aimant, attirant dans les favelas brésiliennes ou sur les plateaux andins un grand nombre de prêtres et de religieux venus de France, d’Espagne, de Belgique ou d’Italie. Certains répondent aux appels des papes Pie XII et Jean XXIII pour faire face au sous-encadrement religieux qui met en péril les efforts d’évangélisation des siècles précédents. D’autres choisissent le Brésil ou l’Équateur comme laboratoires de nouvelles expériences pastorales, portées par les vents nouveaux du concile Vatican II et de la conférence de Medellín (1968). Mais ce sont parfois les mêmes qui, partis au nom de la lutte contre le communisme, reviennent « convertis par les pauvres » ou choisissent de rester en Amérique latine, bouleversés par la foi de peuples dont ils ignoraient tout. Tout un clergé, souvent jeune, est confronté à la radicalisation politique, à la brutalité des dictatures militaires et à l’essor de la théologie de la libération. Au même moment, des évêques, des théologiens ou de simples prêtres d’Amérique latine font le trajet inverse : pour Dom Helder Câmara comme pour Gustavo Gutiérrez venus à Rome, Lyon ou Louvain, le séjour en Europe participe lui aussi à une mise à l’agenda catholique de la « question » latino-américaine.

Cet ouvrage réunit des travaux inédits de chercheurs européens et américains (du Nord et du Sud) afin de proposer un aperçu global d’engagements et de trajectoires aujourd’hui méconnus ou oubliés. Ces passeurs entre deux mondes ont fortement marqué l’histoire récente des catholiques, clercs comme laïcs, de part et d’autre de l’Atlantique. Au-delà des itinéraires individuels, le livre invite à une plongée dans un imaginaire et des pratiques militantes qui ont joué un rôle structurant dans la construction du catholicisme contemporain.

Les auteurs

Olivier Chatelan est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Jean-Moulin -Lyon 3 et membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA UMR 5190).

Ont contribué à l’ouvrage : Santiago Casas Rabasa, Olivier Chatelan, Élodie Giraudier, Susana Monreal, Daniel Moulinet, Guillermo Augusto Munera Duenas, Maria Paula Nascimento Araujo, Peter Pfister, Sabine Rousseau, Gilles Routhier et Christian Sorrel.

Sommaire

 Préface, Michael Löwy, p. 7-10.
 Introduction. D’ici à là-bas, un au-delà de la mission ?, Olivier Chatelan, p. 11-16.

Première partie - L’envoi de personnel religieux
 Chapitre 1. L’Œuvre de coopération sacerdotale hispano-américaine (OCSHA) : un regard sur son histoire jusqu’à Medellín (1968), Santiago Casas Rabasa, p. 19-40
 Chapitre 2. L’envoi de clercs de la Belgique, de la France et du Québec en Amérique latine : trois modèles complémentaires ?, Gilles Routhier, p. 41-56
 Chapitre 3. L’Église allemande et l’Amérique latine, de la fin de la Seconde Guerre mondiale au concile Vatican II, Peter Pfister, p. 57-70
 Chapitre 4. Les dominicains de Toulouse à Montevideo:controverses dans une période charnière (1953-1970), Susana Monreal, p. 71-96

Deuxième partie - La fabrication et l’animation des réseaux transatlantiques
 Chapitre 5. Dialogues épiscopaux : des groupes extra aulam au post-concile (1962-1970), Christian Sorrel, p. 99-116
 Chapitre 6. Vincent Cosmao et la construction d’une pensée théologique transatlantique, Guillermo Augusto Múnera Dueñas, p. 117-138
 Chapitre 7. La soutenance de thèse de Gustavo Gutiérrez à la Faculté de théologie de Lyon, Daniel Moulinet, p. 139-154

Troisième partie - Une conversion au politique ? La circulation transatlantique comme radicalisation des engagements
 Chapitre 8. L’engagement de prêtres français pour les ouvriers et les pobladores chiliens. La trajectoire du père Pierre Dubois (années 1960-1990), Élodie Giraudier, p. 157-174
 Chapitre 9. Les expulsions de prêtres diocésains français partis en Amérique latine : un recensement (1971-1976), Olivier Chatelan, p.175-190
 Chapitre 10. Sacerdoce et lutte politique : les trajectoires d’Alípio de Freitas et de Dom Pedro Casaldáliga au Brésil, Maria Paula Nascimento Araujo, p. 191-204
 Chapitre 11. Henri Burin des Roziers, un dominicain au Brésil à la fin du XXe siècle. Une réintégration ecclésiale, Sabine Rousseau, p. 205-220

 Conclusion. « L’Euro-Amérique », laboratoire et frontière du catholicisme conciliaire ?, Olivier Chatelan, p. 221-228
 Sigles et abréviations, p. 229

Introduction - D’ici à là-bas, un au-delà de la mission ?, Olivier Chatelan

On propose l’incorporation de prêtres étrangers. J’ai connu assez de ces prêtres très dignes, zélés et qui sont morts dans leur diocèse d’adoption. Mais certains arrivent avec des airs de « conquistadors », qui apportent des lauriers universitaires, avec du mépris pour notre clergé simple, patient, et de vertus cachées… Les caractéristiques des peuples américains sont très différentes de celles des Européens, malgré les points de contact existants : cela implique que leur efficience diminue en notre milieu. On pourra le remarquer plus encore si on leur confie des postes spécialisés. Malgré tout, les prêtres zélés font un grand bien et font gagner du temps pour la formation du clergé local, favorisant ainsi la vraie solution, celle de l’intérieur [1].

Résumant dans ce passage ce que beaucoup de prélats latino-américains pensent de l’entraide sacerdotale venue d’Espagne depuis la création de l’Obra de cooperación sacerdotal hispanoamericana (OCSHA) en 1949, l’archevêque argentin de Santa Fe ne saurait mieux introduire cet ouvrage consacré aux circulations et aux engagements de prêtres des deux côtés de l’Atlantique. D’une part, le triomphalisme d’une certaine historiographie missionnaire ne résiste pas à l’étude des sources. D’autre part, à rebours d’une tendance actuelle de l’histoire religieuse et culturelle à traquer et valoriser l’hybridité et les contacts, ces circulations sont loin d’être toujours recherchées comme une fin en soi par les acteurs étudiés. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de nier les liens multiples et intenses qui ont dessiné un espace euro-américain de relations d’amitié, d’échanges intellectuels et de projets communs, dont cet ouvrage rend compte à travers les contributions de plusieurs chercheurs. Mais l’Église catholique n’échappe pas aux tensions, préjugés et malentendus qui jalonnent l’histoire passionnante et tumultueuse des relations transatlantiques.

Ce préalable méthodologique posé, pourquoi s’intéresser à ce groupe aux contours indéterminés, réunis dans les pages de ce livre au seul motif que ces clercs, séculiers ou réguliers, ont traversé l’Atlantique dans un sens ou dans l’autre, voire les deux ? Un rapide tour d’horizon des riches contextes religieux et politiques pourrait suffire à fournir une explication : l’événement conciliaire et ses multiples résonances latino-américaines ; la fabrique de « christianismes de la libération » qui doivent leur élaboration et leur audience à des circulations croisées ; l’avènement de régimes dits de « sécurité nationale » qui divisent les catholiques latino-américains et européens ; le tournant international pris par les papes, de Pie XII à Jean‑Paul II, dans leur approche du monde contemporain. Par ailleurs, plusieurs travaux ont déjà déblayé ce champ des circulations transatlantiques dans le monde catholique au XXe siècle [2]. Ils témoignent de sa fécondité ainsi que de la robustesse du concept. Les circulations ne sont pas à considérer en effet comme des mouvements linéaires et unidirectionnels mais comme un ensemble de déplacements physiques qui obligent à observer les contextes des sociétés de départ et d’accueil et qui prennent en considération les éventuels détours, retours et bifurcations, et ce à plusieurs échelles. Bien sûr, la tâche du chercheur en est rendue d’autant plus complexe. Mais n’est-ce pas là une nécessité pour rendre compte de phénomènes globaux sans céder à la tentation de monter trop rapidement en généralité ?

Il y a cependant deux autres raisons qui ont fait naître ce projet de livre. La première était de faire dialoguer dans un même volume des historiens et des historiennes travaillant des deux côtés de l’Atlantique. Le travail collectif apparaît comme une évidence dans le monde des études américanistes, tant est impérieuse la nécessité de croiser les points de vue et les espaces. Un colloque [3] a permis ces échanges et le présent ouvrage en est l’un des résultats tangibles. D’autres collaborations en sont issues [4]. L’ambition est de contribuer à l’élaboration d’une histoire transnationale du catholicisme contemporain [5] en interrogeant les notions de « centre » et de « périphérie » à l’échelle d’un espace régional.

La seconde raison de cet ouvrage tient dans la lecture ancienne mais déterminante de deux articles dont le frottement de l’un contre l’autre a donné naissance à des réflexions nouvelles. Dans une courte mais très suggestive introduction pour un dossier de revue consacrée à la question, Denis Pelletier s’interrogeait sur l’« utopie missionnaire » qui traverse de part en part une bonne partie de l’action sociale des catholiques français depuis le XIXe siècle au moins, et ce au-delà du seul apostolat d’outre-mer. La mission extérieure comme intérieure entre en crise après la Seconde Guerre mondiale mais l’imaginaire qu’elle a structuré dans le catholicisme garde quasiment intactes ses capacités de mobilisation dans de nouveaux modèles d’engagement : Action catholique spécialisée, tiers-mondisme, coopération technique ou travail humanitaire. D’après l’auteur, la matrice missionnaire en voie de décomposition fournirait ainsi un ultime lieu commun autour duquel le militantisme affaibli construisait jadis une partie de l’identité religieuse [6].

Le deuxième article porte sur le « moment 1968 » des catholiques latino-américains envisagés du point de vue des circulations et des transferts culturels à l’échelle transatlantique, en insistant sur le sens le plus méconnu, celui de l’Amérique latine vers l’Europe. Olivier Compagnon y dresse un inventaire des pratiques intellectuelles croisées consistant en traductions, diffusion de publications ou séjours, qui sont d’après lui révélateurs d’une inversion des termes de l’échange : ces circulations rééquilibreraient la vision classique d’une Europe centre d’impulsion de la vie des idées, au détriment d’une Amérique latine plus passive et à l’école du monde. L’auteur insiste de façon neuve sur la rupture induite par de nouveaux contextes politiques et ecclésiaux, aussi bien dans le façonnement des identités que dans l’essor de mobilités ou de sociabilités inédites [7].
Quelles leçons tirer de ces deux articles pour l’objet qui nous occupe ? Du premier, prendre au sérieux l’hypothèse de la mission comme grille de lecture, même sous des formes atténuées et adaptées à l’hémisphère américain, pour rendre compte des échanges entre les deux rives de l’Atlantique, y compris donc pour la période la plus contemporaine, c’est-à-dire précisément au moment où s’épuise ce modèle en Afrique ou en Asie. Toutefois, n’est-ce pas là un anachronisme, voire une provocation, que de parler d’aventure missionnaire pour un continent évangélisé de longue date et dont les épiscopats refusent que leurs territoires soient assimilés à des prélatures en terre indigène ? Le spectre du néo-colonialisme n’est pas absent de l’« entraide sacerdotale » ou de la « coopération apostolique » mises en place après 1945 comme l’archevêque de Santa Fe le soulignait dans le texte cité plus haut.

Pourtant, c’est bien comme organismes missionnaires que sont nées les premières plateformes d’envoi de prêtres séculiers vers l’Amérique latine. C’est le premier jalon de ce livre. L’OCSHA étudiée par Santiago Casas Rabasa, suivie quelques années après par ses homologues belge, canadien et français décrites par Gilles Routhier, ressemblent fort à une armée en ordre de bataille. Le projet commun de reconquête est proclamé dans les encycliques Evangelii praecones (1951) et Fidei donum (1957), dans la lettre apostolique Ad Ecclesiam Christi (1951) puis dans différents documents pontificaux envoyés aux épiscopats nationaux. Le cas ouest-allemand est certes un peu différent, au départ tout au moins : Peter Pfister introduit son étude en rappelant que le Chili et le Brésil ont d’abord porté secours aux diocèses allemands dévastés en 1946 avant que la création de Misereor (1958) puis d’Adveniat (1961) financent les jumelages latinoaméricains mis en œuvre par plusieurs diocèses de RFA. Mais l’origine des partenariats ne modifie pas fondamentalement la logique de ces transferts de prêtres : il y a bien, pendant une dizaine d’années a minima, une continuité du modèle missionnaire. L’objectif, explicité de façon variable selon les pays, est de maintenir, voire de regagner, des positions face aux poussées réelles ou fantasmées des protestantismes et du communisme. La fermeture de l’Asie orientale aux missionnaires à la fin des années 1940 donne lieu à une réorientation des flux. Et pourtant ces plateformes d’envoi deviennent dès le milieu des années 1960 les lieux d’une inflexion, d’abord timide, qui est visible par exemple dans la communauté dominicaine de Montevideo scrutée par Susana Monreal : l’arrivée du religieux français Georges Morelli comme nouveau prieur à la fin des années 1950 initie pendant un court moment de nouvelles façons de s’engager, perçues comme davantage « uruguayennes » mais peu du goût de l’évêque du lieu. L’« éveil aux responsabilités » des laïcs a remplacé le développement comme complément de la mission. La perspective se radicalise ensuite : le tiers-mondisme peut se définir comme une émancipation de l’apolitisme expert et/ou ecclésial. Que signifie être prêtre dans ces conditions ?

Du second article, essayer de réduire le risque d’impressionnisme en suivant pas à pas, au plus près des sources, la constitution précise des réseaux qui servent de supports aux échanges transatlantiques. Des études de cas sont nécessaires. C’est l’objet de la deuxième partie de l’ouvrage, qui montre des Latino-américains autant enseignants qu’« enseignés ». Dans les trois groupes extra-aulam qui se réunissent pendant le concile sur le thème de la pauvreté de l’Église, Christian Sorrel établit que les évêques d’Amérique du Sud et les Européens sont majoritaires. Les relations fraternelles tissées en marge du concile et dans son sillage ne confèrent pas aux membres de ces groupes une unité de vue sur les évolutions socio-politiques du sous-continent. Mais elles inventent une façon nouvelle d’être évêque, en phase avec l’aggiornamento, en posant par exemple la question de la coordination du travail épiscopal à des échelles autres que nationales, et en suscitant des liens de prière qui unissent par-delà les distances. La « théologie du développement » théorisée par le dominicain Vincent Cosmao est elle aussi une affaire de rencontres et de lieux de production disséminés sur plusieurs continents. Guillermo Augusto Múnera Dueñas identifie par le menu les organismes et les personnalités qui animent une pensée tiersmondiste héritée pour partie des écrits de Lebret. Le Conseil œcuménique des Églises réuni à Genève en 1966 synthétise l’état des réflexions de part et d’autre de l’Atlantique au carrefour de la théologie et des sciences humaines et constitue le point de départ d’une internationalisation de la théologie de la libération dans les années 1970. Daniel Moulinet montre, quant à lui, la situation paradoxale du théologien péruvien Gustavo Gutiérrez. Alors qu’il est le chantre d’un christianisme de libération d’élaboration spécifiquement latino-américaine, il vient chercher à Lyon en 1985 les ressources nécessaires pour défendre ses positions : une arme académique avec l’obtention du doctorat de théologie, une arme médiatique et politique en utilisant la soutenance comme une caisse de résonance afin de protester de son orthodoxie. Pour tous ces cas, l’examen rigoureux des circonstances précises des rencontres et des contacts passe par l’identification de lieux, par l’établissement d’une chronologie et, si les sources le permettent, par la mesure d’effets intellectuels, politiques ou sociaux. Il s’agit en somme de dépasser la notion commode et floue d’« influence » qui nivelle les déterminations et se passe du travail d’administration de la preuve [8].

Inexorablement, la question politique se pose pour les prêtres européens plongés dans le grand bain des inégalités latino-américaines et des dictatures des années 1960-1980. C’est l’objet de la troisième partie. Il est troublant de constater que nombre de clercs paraissent assumer ce risque. Le tempérament bagarreur d’un Burin des Roziers, défenseur acharné des communautés paysannes brésiliennes soumises aux expulsions, y trouve le prolongement de ses luttes à Paris et en Haute-Savoie (Sabine Rousseau). Faut-il aller jusqu’à parler d’acceptation, voire de recherche du martyre, pour décrire l’attitude de ceux qui sont inquiétés par les autorités militaires ? C’est le cas pour plusieurs Fidei donum français. D’une façon générale, les prêtres qui s’engagent aux côtés de populations qu’ils jugent injustement traitées pensent rarement le faire au nom d’intérêts partisans. Ce sont les autorités qui qualifient de subversion ce qui relève, pour le clergé incriminé, d’une « Église des pauvres ». Les trajectoires de Pierre Dubois (Élodie Giraudier), d’Alípio de Freitas ou de Pedro Casaldáliga (Maria Paula Araujo Nascimento) en témoignent assurément.

Sans doute les données présentées dans cet ouvrage n’évitent-elles pas un sentiment d’émiettement. C’est le risque, assumé, d’un travail collectif de dimension internationale, mêlant certes des historiographies et des modes d’écriture historienne différents, mais ordonné à une ambition scientifique commune : donner de la chair à des circulations transatlantiques dont l’existence est parfois supposée plus que véritablement établie. L’histoire que ces chercheurs et chercheuses racontent s’est faite entre deux continents. Elle s’écrit aujourd’hui également entre deux rives, avec le soutien d’une collection éditoriale qui croit en une histoire sociale du religieux. Le plaisir n’en est que plus vif. Que tous et toutes soient remercié.e.s du travail effectué.

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[1Nicolás Fasolino [1887-1969], « El problema de las vocaciones sacerdotales en América latina », Renavobis (Lima), juillet-août 1952, p. 252-263.

[2On se permet de renvoyer à notre article qui fait un point historiographique sur la question : « Les circulations intra-ecclésiales Europe-Amérique latine au XXe siècle : un repérage dans l’historiographie francophone récente », Chrétiens et Sociétés XIV‑XXIe siècles, 24, 2017, p. 133-145.

[3« Clercs entre Europe et Amérique latine : acteurs, circulations, engagements (du début des années 1950 à la fin des années 1990) », colloque international, Lyon, Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon, 1er-2 juin 2017, organisé avec le soutien de l’Institut des Amériques, du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA UMR 5190) et de l’Université de Lyon.

[4L’un des prolongements du colloque a été la publication d’un outil de recherche international disponible sur papier et en ligne : Olivier Chatelan, Gilles Routhier et Caroline Sappia (dir.), Les organismes européens et nord-américains d’envoi de prêtres Fidei donum en Amérique latine 1949-2000. Guide de recherche, Chrétiens et Sociétés XVIe‑XXIe siècles, numéro spécial III, 2019.

[5« Approches transnationales du catholicisme contemporain », dossier coordonné par Bruno Dumons, Chrétiens et Sociétés XVIe-XXIe siècles, 24, 2017.

[6Denis Pelletier, « De la mission au tiers-mondisme : crise ou mutation d’un modèle d’engagement catholique », Le Mouvement social, 177, octobre-décembre 1996, p. 3-8 (dossier « utopie missionnaire, militantisme catholique »).

[7Olivier Compagnon, « Le 68 des catholiques latino-américains dans une perspective transatlantique », Nuevo Mundo Mundos Nuevos [en ligne], Matériaux de séminaires, 2008.

[8Olivier Compagnon, « Influences ? Modèles ? Transferts culturels ? Les mots pour le dire », America. Les modèles et leur circulation en Amérique latine, 1re série, 9e colloque international du CRICCAL, Paris, 4-6 novembre 2004, Université de la Sorbonne nouvelle - Paris 3, 2005, p. 11-20.

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