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AMERIQUE LATINE - Déclaration sur l’Amérique latine (par le Conseil œcuménique des Eglises)

lundi 4 septembre 2006, mis en ligne par Dial

La 9e Assemblée du Conseil œcuménique des Eglises a eu lieu à Porto Alegre, Brésil, du 14 au 23 février 2006. Le rapport ci-après a été présenté à l’Assemblée qui en a pris acte. Les résolutions qu’il contient ont été proposées par le Comité des questions d’actualité et approuvées par l’Assemblée par consensus. Les opinions divergentes exprimées par des délégué(e)s à l’Assemblée sont consignées sous forme de notes à la fin du document.

1. Pour la première fois de son histoire, l’Assemblée du COE se réunit en Amérique latine et souhaite tout d’abord exprimer sa profonde reconnaissance aux Eglises latino-américaines qui l’ont accueillie, au Conseil des Eglises d’Amérique latine (CLAI) pour le travail qu’il accomplit en vue de l’édification de l’unité des Eglises chrétiennes, et au Conseil national des Eglises chrétiennes du Brésil (CONIC) qui a généreusement invité le COE à tenir son Assemblée dans ce pays. La présente déclaration se fait l’écho de questions et de préoccupations émanant d’Eglises latino-américaines.

2. Le thème de l’Assemblée, "Transforme le monde, Dieu, dans ta grâce", rappelle les différentes transformations que cette région a connues au cours de son histoire : une histoire où l’espérance, la vie et la joie sont restées, au fil des siècles, des caractéristiques de la région et des signes de la grâce de Dieu, une histoire de transformations qui continuent à se produire jusqu’à nos jours. A la suite d’élections qui ont eu lieu récemment dans divers pays d’Amérique latine, pour la première fois, un autochtone est devenu président de Bolivie, et une femme présidente du Chili. Ces signes de renouveau politique dans la région font suite à d’autres changements qu’il faut interpréter dans le contexte de l’histoire latino-américaine si on veut discerner la présence de Dieu qui renouvelle la création tout entière (Ap 21,5).

Rappel de l’histoire de l’Amérique latine

3. Après des millénaires de diverses cultures autochtones qui se sont développées de manière remarquable, comme par exemple les civilisations des Incas, des Mayas et des Tiwanacota, la conquista du 16e siècle par les couronnes d’Espagne et du Portugal a inauguré dans ce continent une histoire commune récente. Cette histoire a été officiellement rappelée en 1992, lors de la commémoration des cinq cents ans de colonisation par les Européens, au cours de laquelle on a reconnu la réalité du massacre de diverses populations autochtones et l’introduction de l’esclavage par les colonisateurs. Ayant subi les régimes européens, les habitants ont mené au 18e siècle des guerres contre les Espagnols et les Portugais, frayant ainsi la voie à la liberté pour la plupart des Etats latino-américains. La majorité de ces pays ont acquis leur indépendance durant la première moitié du 19e siècle. Toutefois, cette indépendance politique n’a pas empêché la dépendance économique de certains d’entre eux.

4. Depuis les guerres d’indépendance, de nombreux dirigeants politiques ont appelé à l’unité des différents Etats latino-américains et au cours des deux siècles écoulés, de nombreuses tentatives de créer l’unité de l’Amérique latine ont vu le jour. Aujourd’hui, dans le cadre des tendances politiques mondiales qui viennent appuyer l’intégration régionale, cette unité est essentielle. Les Eglises de la région ont déclaré sans ambiguïté que les efforts faits actuellement pour jeter des ponts entre les Etats ne devraient pas seulement se baser sur des accords commerciaux et économiques, mais chercher à répondre aux besoins et à respecter les droits des personnes, en particulier de celles qui sont faibles et vulnérables. De cette manière, la voie qui mène à l’unité peut devenir un signe de la fraternité et de la sororité auxquelles Dieu appelle tous les êtres humains.

5. Plusieurs voix se sont élevées dans l’Assemblée pour attirer l’attention sur la lutte pour la vie et la dignité qui a été constante au sein des peuples d’Amérique latine. Tout au long de leur histoire, ils ont été confrontés à des guerres intestines ou entre Etats, des conflits, des régimes autoritaires et des dictatures, ainsi qu’à des politiques irresponsables mises en œuvre par des gouvernements et des entreprises multinationales, causant un tort irréparable à l’environnement. Il faut rendre hommage ici au témoignage de milliers de chrétiens et d’autres personnes de bonne volonté qui ont donné leur vie pour les droits et la dignité des êtres humains et la sauvegarde de la création. Monseigneur Romero, d’El Salvador, Mauricio López, d’Argentine, Chico Mendes, du Brésil, Yolanda Céron, de Colombie, sont quelques noms parmi ceux de milliers de personnes, inconnues pour la plupart. Le sang de ces martyrs a contribué à fertiliser les semences du Royaume de Dieu, qui ont produit des fruits de solidarité, de vie et de démocratie.

Vaincre la pauvreté et l’injustice

6. La répartition inéquitable des richesses, des ressources naturelles et des chances a engendré une pauvreté qui touche la région de manière dramatique. Selon les statistiques de l’ONU, depuis des décennies, plus de 40% de la population vit dans la pauvreté et 20% dans l’extrême pauvreté. On ne peut pas considérer cette situation hors de son cadre, qui est celui des programmes d’ajustement structurel mis en œuvre par les gouvernements à la demande d’institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. La privatisation d’entreprises d’Etat a produit, dans certains cas, un soulagement et une prospérité économique à court terme, mais nombreux sont ceux qui estiment que, dans le moyen et le long terme, l’application de ce type de politique a provoqué une détérioration de la situation de la région et déclenché dans de nombreux pays d’énormes crises à la fin des années 1990 et au début du 21e siècle. Malgré le fait que, ces dernières années, la région semble s’être remise de ces crises au niveau macro-économique, la pauvreté demeure un problème pour les gouvernements et les sociétés et un scandale aux yeux des Eglises. Même dans les pays où la pauvreté est relativement moins aiguë, le fossé entre riches et pauvres est immense et la répartition des richesses reste inéquitable.

7. Depuis des décennies, la dette extérieure constitue un lourd fardeau. Les Eglises de la région ont déclaré en toute clarté que cette dette est injuste, illégitime et immorale, parce qu’elle a été contractée sous les régimes des dictatures avec la complicité des institutions financières internationales et qu’elle est déjà remboursée. Cependant l’obligation de continuer à payer le service de la dette a empêché la mise en œuvre de politiques sociales efficaces dans la plupart des pays, ce qui a gravement affecté les domaines de l’éducation et de la santé, ainsi que les conditions de travail. En outre, à la suite des crises économiques, l’émigration s’est accrue ; des millions de Latino-Américains vivent aujourd’hui dans d’autres pays de la région, aux Etats-Unis ou en Europe, et l’argent qu’ils envoient chez eux est devenu l’un des revenus les plus importants de certains pays.

8. Cette situation économique ne cesse d’accentuer l’exclusion de groupes vulnérables tels que les populations autochtones, d’ascendance africaine et rurales. Les populations autochtones continuent à se battre pour voir leurs droits reconnus. Les personnes d’ascendance africaine, au Brésil et dans d’autres pays de la région, subissent encore les conséquences de l’esclavage, ce qui les empêche d’exercer pleinement leurs droits parce qu’elles continuent à souffrir du racisme, de la violence et de la discrimination. Dans une région où la pauvreté est souvent liée à des questions de propriété foncière, les mouvements des sans-terre, dans différents pays, notamment au Brésil, ont revendiqué l’accès à la propriété foncière. Les Eglises et le mouvement œcuménique ne sauraient rester sourds à l’appel des pauvres de ce continent. La pauvreté est inacceptable dans une région qui est extrêmement riche en ressources naturelles, mais ce qui est tragique, c’est que celles-ci ont été exploitées d’une façon qui a détruit l’environnement et perpétué une répartition injuste des richesses, notamment par la contamination des fleuves dans de vastes secteurs. En fait, c’est toute la planète qui est menacée par le déboisement de l’Amazonie.

Guérir les blessures de la violence

9. La violence reste l’un des problèmes majeurs de la région. Certains pays sont encore confrontés aux conséquences de la violence politique. C’est notamment le cas de la Colombie où la confrontation entre les acteurs politiques a grandement affecté la société civile. Ce conflit a causé la mort de milliers de personnes, pour la plupart innocentes, et plus de trois millions d’autres sont déplacées à l’intérieur du pays. Le conflit a franchi les frontières, et les pays voisins en ont subi le contrecoup. Les Eglises colombiennes ont intensifié leur travail auprès des victimes, et demandé en termes clairs au gouvernement et aux groupes armés de rechercher une solution négociée au conflit, afin de parvenir à la paix dans la justice.

10. Proche de la région et des préoccupations des Eglises d’Amérique latine, Haïti aussi a connu des violences très dures au cours de ces dernières années et a passé par une crise politique causée par des facteurs internes et externes. Malgré la présence d’une force de stabilisation intérimaire de l’ONU, la violence continue à se déchaîner, en particulier à Port-au-Prince. Les élections récentes, qui se sont déroulées après de nombreux reports, bien qu’importantes pour le très nécessaire rétablissement de la démocratie dans le pays, n’ont pas amené la paix. Il est urgent d’engager un dialogue national à une large échelle et de lancer un processus de réconciliation pour guérir les blessures du pays. La communauté internationale devrait renforcer son soutien à la population haïtienne dans sa lutte contre la pauvreté, et ses efforts pour rétablir les institutions démocratiques et sauvegarder l’environnement.

11. Les situations dramatiques que vivent ces pays ne sauraient être considérées comme des cas isolés. Elles sont le reflet d’un phénomène plus vaste qui affecte toute la région. Le risque existe que la nouvelle dynamique du militarisme créée ces dernières années dans la région par l’établissement de bases militaires des Etats-Unis dans divers pays, comme l’Equateur et le Paraguay, devienne plus visible. Cependant l’influence des Etats-Unis n’est pas récente. Depuis des décennies, ce pays influence les processus de décision en matière de politique, d’économie et de culture du continent, soutient des dictatures et des régimes autoritaires et forme les militaires d’Amérique latine dans la perspective de la sécurité de l’hémisphère.

12. Cuba a constitué une cible particulière du programme des Etats-Unis pour la région. Le blocus imposé par le gouvernement américain au cours des années 1960 n’a cessé d’affecter gravement la population de Cuba. Le gouvernement actuel a durci le blocus, condamné à plusieurs reprises par le COE. Cuba, néanmoins, a réussi à élaborer des politiques efficaces dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture. Le respect des droits civils et politiques doit encore faire l’objet d’une amélioration sérieuse dans ce pays, afin de correspondre au processus de transformation économique dans lequel il se trouve engagé. Des espaces de dialogue entre les différents secteurs de la société et le gouvernement sont extrêmement nécessaires.

13. La violence est aussi un phénomène quotidien en Amérique latine, dans les zones urbaines, les familles, les relations entre hommes et femmes et parmi les jeunes. Des bandes de jeunes (maras) existent dans la plupart des pays d’Amérique centrale. La prolifération des armes légères est un problème majeur auquel les Eglises se sont attaquées. Ainsi, l’accent spécial de la Décennie ‘vaincre la violence’, qui porte en 2006 sur cette région, offre l’occasion de traiter certains des aspects de la violence et d’unir les efforts des Eglises visant à édifier une culture de la paix.

Lutter pour la vie et pour la dignité

14. Les populations d’Amérique latine ont fait de grands efforts pour édifier la paix dans la justice et pour se donner des régimes démocratiques. Des organisations de victimes et de militants des droits humains, ainsi que les Eglises de nombreux pays, ont été à l’avant-garde de ce combat. Le système interaméricain devrait être renforcé pour contribuer à faire respecter l’état de droit et à traiter avec plus d’efficacité les cas de violations des droits de la personne et l’impunité dans divers pays.

15. En outre, ces dernières années, de nombreux pays ont opéré des changements notables grâce à des élections présidentielles, expression de la démocratie participative. Bien souvent, les candidats et les partis qui ont manifesté une plus grande sensibilité à l’égard des besoins et des droits des populations ont été élus. Les gouvernements nouvellement élus se sont montré plus fermes face aux institutions financières internationales, aux accords commerciaux et aux subsides agricoles dans les pays du Nord ; ils ont aussi mis en place des politiques intérieures plus respectueuses des droits de la personne, et pris des mesures de lutte contre la pauvreté et la faim, tout en répondant à d’autres besoins dans le domaine social. Ces gouvernements ont suscité de grands espoirs dans la région et au delà, bien qu’il ne faille pas ignorer les limites importantes auxquelles ils se trouvent confrontés, ni les contradictions et la corruption qui menacent certains d’entre eux.

Les Eglises accompagnent les populations d’Amérique latine

16. Le christianisme est arrivé dans la région avec les colonisateurs au cours du 16e siècle et des siècles suivants, et cela ne s’est pas passé sans heurts. Bien souvent, les persécutions menées contre ceux qui refusaient la foi chrétienne ont fait des milliers de morts. Cependant, au fil de l’histoire, la foi vécue par les descendants des autochtones, des Africains, des mestizos et des descendants d’Européens a façonné le visage latino-américain du christianisme.

17. Pendant longtemps, l’Amérique latine a passé pour être le continent catholique romain par excellence. Mais la composition de cette chrétienté s’est modifiée au cours des siècles. Au 19e siècle par exemple, des membres d’Eglises protestantes et anglicanes sont venus travailler sur le continent ; l’Eglise orthodoxe s’y est établie et a contribué à la création du tissu social de diverses communautés. Au cours des dernières décennies, des Eglises évangéliques, pour la plupart pentecôtistes, ont connu une croissance régulière et constituent dans certains pays un important pourcentage de la population. Pour répondre à la nécessité de traiter toutes les religions sur pied d’égalité, question soulevée par de nombreuses Eglises membres du COE, des améliorations sont intervenues dans quelques législations nationales visant à reconnaître leurs droits.

18. L’œcuménisme a apporté des contributions importantes à l’histoire de l’Amérique latine, notamment au cours de la période récente. Les Eglises et les organisations œcuméniques de la région ont joué un rôle clé dans la lutte contre les régimes dictatoriaux et autoritaires et dans la défense des droits de la personne. Par divers programmes, notamment grâce à son Bureau des droits de l’homme en Amérique latine et en collaboration avec le CLAI, le COE a accompagné les Eglises, les organisations œcuméniques, les organisations de militants des droits de la personne et de victimes et les a soutenues dans leur action en vue de lutter contre l’impunité, de conclure des accords de paix après des guerres civiles, de renforcer la démocratie et d’édifier la réconciliation.

19. On peut faire remonter le combat que livrent les Eglises en faveur de la dignité humaine à celui des ardents défenseurs des populations autochtones que furent des chrétiens tels que Fray Bartolomé de las Casas au 16e siècle. Depuis cette époque, la lutte pour la dignité humaine est restée un pilier de la théologie latino-américaine. Le souci spécial à l’égard des pauvres, des marginalisés et des exclus dans diverses sociétés au cours de l’histoire est à l’origine de la manière particulière de faire de la théologie que connue sous le nom de théologie de la libération. Fortement incarnée dans les luttes sociales des années 1960 et 1970, elle a récemment élargi ses objectifs pour inclure les dimensions de l’économie, de l’écologie, du genre sexuel et des relations interreligieuses. C’est pourquoi, nourrie de cette analyse théologique qui s’enracine dans une profonde expérience spirituelle, la chrétienté latino-américaine s’est engagée dans la défense, la protection et la célébration de la vie dans ses multiples manifestations, en reconnaissant la présence de Dieu dans toutes les expressions de la vie et notamment de la vie humaine. Cette expérience est un don que Dieu fait à toute l’Eglise.

Résolution :

La Neuvième Assemblée, réunie à Porto Alegre, Brésil, du 14 au 23 février 2006,

1- adopte la Déclaration sur l’Amérique latine ;

2- fait l’éloge des Eglises latino-américaines et de leur combat pour vaincre la pauvreté et l’injustice, pour guérir les blessures dues à la violence, pour promouvoir la vie et la dignité, pour garantir un traitement égal à toutes les religions dans les législations nationales ; elle leur demande poursuivre leur action et leur réflexion sur des questions telles que la grâce, l’économie, le genre sexuel, la jeunesse, le handicap, l’appartenance ethnique, l’écologie et la violence, ce qui constitue une partie de leur contribution au mouvement œcuménique et une préparation à l’Assemblée du CLAI de 2007 ;

3- invite les Eglises, organisations œcuméniques et autres groupes de la société civile à participer activement à la Décennie ’vaincre la violence’ : les Eglises en quête de réconciliation et de paix, dont l’accent spécial porte cette année sur l’Amérique latine ;

4- appelle les Eglises membres et le personnel du COE à renforcer les échanges avec les Eglises et les organisations œcuméniques d’Amérique latine et à chercher de nouvelles manières de coopérer avec les Eglises et les peuples de cette région ;

5- encourage les populations d’Amérique latine à poursuivre leur lutte en vue d’édifier des sociétés nouvelles qui respectent la dignité de l’ensemble de la création et accordent une attention particulière aux plus vulnérables et aux exclus, notamment aux populations autochtones et d’ascendance africaine, et à partager leurs visions, leurs préoccupations et les enseignements appris avec les peuples d’autres régions ;

6- appelle les gouvernements d’Amérique latine à renforcer leur action en vue d’une meilleure intégration de la région, afin de faire face aux défis du monde actuel ; à rechercher des politiques efficaces pour vaincre la pauvreté, l’injustice et la dégradation de l’environnement, à renforcer l’état de droit, ainsi que le respect et la promotion des droits et de la dignité des êtres humains, et à continuer à rechercher les moyens de renforcer la démocratie dans leurs pays respectifs ;

7- prie instamment la communauté internationale, les Etats et les institutions financières internationales d’admettre le caractère illégitime de la dette extérieure qui pèse lourdement sur la région, ainsi que de réexaminer la logique des accords de libre échange, afin de répondre efficacement aux besoins de la population et aux préoccupations que les Eglises ont exprimées récemment, concernant les conséquences que ces accords entraînent pour les droits des paysans, des travailleurs et des communautés, l’environnement et la participation des citoyens.


http://www.wcc-assembly.info/fr/themes-et-questions/documents-de-lassemblee/1-declarations-documents-adoptes/affaires-internationales/rapport-du-comite-des-questions-dactualite/amerique-latine.html

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