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DIAL 3666 - In memoriam

PÉROU - Décès d’Hugo Blanco : À bientôt, tayta Hugucha

Pepe Mejía

samedi 29 juillet 2023, par Dial

DIAL publie ce texte de Pepe Mejía, Péruvien installé à Madrid, en hommage à Hugo Blanco (1934-2023), figure marquante et haute en couleur des luttes paysannes et indiennes en Amérique latine [1]. Texte paru sur le site Viento Sur le 28 juin 2023 puis traduit en français et publié le 29 juin par À l’encontre.


Hugo Blanco Galdos, un des leaders historiques et une référence obligée dans l’histoire des mouvements paysans et indiens d’Amérique latine, est décédé dimanche 25 juin 2023.

Chez Hugo Blanco, nous retrouvons trois caractéristiques essentielles : le respect, l’affection et l’admiration, au-delà des sigles et des idéologies. Au cours de sa longue vie, il a connu la prison, l’exil, la déportation, l’enlèvement et la détention. Il n’était pas un père exemplaire, comme il l’a reconnu à maintes reprises, mais il a consacré toute sa vie à lutter pour un monde durable, écosocialiste, contre les exploiteurs, parce que la meilleure façon d’affronter le capitalisme est de nous organiser.

Hugo Blanco, né à Cusco le 15 novembre 1934, était très conscient des principes de la culture indienne.

Le bien vivre. Le bonheur, disait Hugo, ne consiste pas à accumuler de l’argent ou des biens, ni à posséder des choses « modernes », mais à vivre en paix, sans « stress ».

Il s’opposait à l’individualisme qui gouverne le monde aujourd’hui. Il défendait la solidarité communautaire, le « moi collectif ». Les questions qui concernent la communauté ne sont pas résolues par un individu ou un groupe de personnes, mais par la communauté dans son ensemble. Pour Hugo, les accords se font par consensus, jamais à la majorité.

La Pachamama [2] est toujours présente dans son discours. La nature est un être vivant. Comme toutes ses composantes, y compris les collines et les rivières. « Nous ne sommes qu’une partie d’elle. Nous devons vivre en son sein, en harmonie avec ses autres composantes. Nous devons l’aimer et la respecter profondément. »

Il a fait sien le « commander en obéissant » lancé par les zapatistes. Lui qui avait été député et sénateur [3] avait l’idée qu’une fonction publique n’est pas faite pour se servir mais pour servir.

Dans son parcours écosocialiste, l’organisateur des saisies de terres à La Convención et à Lares, préambule à la réforme agraire par le bas, considérait que la lutte fondamentale était la défense de la forêt contre les déprédations criminelles des entreprises transnationales, le plus souvent dans le secteur des hydrocarbures.

Pour Hugo, et les peuples autochtones, les autres agresseurs sont les entreprises forestières, l’exploitation minière et la construction de barrages hydroélectriques. Il a organisé et soutenu les processus d’organisation contre ces entreprises.

Pour ces peuples et communautés indiennes et paysannes, les extracteurs d’hydrocarbures empoisonnent l’eau des rivières, qui sont sacrées et constituent l’un des éléments fondamentaux de la vie en Amazonie. Elles fournissent non seulement de l’eau mais aussi du poisson, l’une des bases de l’alimentation des populations de la jungle.

Contre les institutions au service du capital

Le pouvoir exécutif et le parlement sont inconditionnellement au service des multinationales et ont émis plusieurs lois pour légaliser la déprédation et le pillage. Les forces de police et la marine sont également au service des prédateurs, nous a dit Hugo. Il a été très clair sur le fait que le problème du réchauffement climatique doit être résolu par l’humanité dans son ensemble et non par une poignée de potentats.

« C’est à la collectivité de décider si une mine ou une usine doit être ouverte ou non. Pour ce faire, il faut bien sûr en finir avec le capitalisme, remettre la production entre les mains de la société dans son ensemble, et ne pas la confier à un État vertical, comme ce fut le cas avec le système bureaucratique corrompu de l’Union soviétique, dont la putréfaction interne a conduit à l’écroulement [4]. »

Il y a plus de 15 ans, il abordait déjà une question particulièrement pertinente aujourd’hui. C’est à la collectivité de décider des commodités « modernes » dont nous devons nous passer pour éviter l’extinction de l’espèce, et non aux entreprises ou au « marché » [5].

Observateur invétéré des réalités d’autres pays, notamment en Europe, il nous faisait remarquer ce qui suit : « Ces derniers temps, un courant écosocialiste émerge positivement au sein de la population urbaine. Malheureusement, le complexe de supériorité à l’égard des Indiens, semé par l’idéologie capitaliste dominante, empêche les camarades urbains de comprendre qu’ils adhèrent en fait à deux des principes moraux pour lesquels les peuples indiens d’Amérique et probablement du monde entier se battent depuis plus de 500 ans dans leur lutte concrète contre la colonisation imposée, hiérarchique et prédatrice. C’est l’ennemi qui a compris l’importance du mouvement indien. En 2000, la CIA déclarait : “L’Amérique latine doit faire face à une nouvelle menace : les mouvements de résistance indiens.” [6] »

Tout au long de sa vie militante, il nous a exhorté à continuer à lutter contre le capitalisme, dont l’essence, comme nous le voyons tous les jours, est la dictature de l’argent, sur l’autel duquel il sacrifie l’humanité, la nature et les enfants des capitalistes eux-mêmes. Pour cela, nous devons affronter les gouvernements qu’il utilise comme instruments.

Hugo Blanco a placé les mouvements indiens au centre de la lutte anti-systémique. « Pour cela, ils doivent surmonter les préjugés de supériorité créés par les oppresseurs et promus par la société de consommation. » Plus vite la signification profondément anti-systémique des luttes indiennes sera comprise, plus elles seront soutenues par les non-Indiens.

En ce qui concerne la démocratie parlementaire et l’accès au pouvoir de ce qu’on appelle la gauche, Hugo a toujours été très clair. En 1990, il me disait : « Il est certain que les riches ne nous permettront pas de gouverner, ils ordonneront aux officiers à leur service de faire un coup d’État contre le gouvernement légalement élu. »

Les élections ne sont pas le facteur principal de l’affrontement

Pour l’infatigable combattant, les élections ne sont pas le facteur principal de l’affrontement entre enrichis et appauvris. L’essentiel reste l’organisation, la lutte et la préparation de l’autodéfense des organisations de masse (ouvriers, paysans, quartiers, etc.). La force des riches, c’est leur argent. La force de celles et ceux d’en bas, c’est que nous sommes plus nombreux. Pour que notre force soit efficace, il faut agir ensemble, il faut nous organiser.

Il considèrait qu’il était illusoire de croire en la pérennité des gouvernements issus du vote populaire. La menace d’un coup d’Etat est toujours présente, nous disait-il.

« Les forces armées sont le principal bastion sur lequel les oppresseurs s’appuient pour maintenir leur domination de classe. Elles ne peuvent servir de garantie au maintien d’un gouvernement des exploités contre les exploiteurs. C’est une illusion excessivement naïve. »

Contre les positions réformistes

Depuis ses débuts dans l’organisation des syndicats paysans, il a maintenu une confrontation permanente avec les positions plus réformistes. Dans la lutte paysanne à La Convención et à Lares, il y avait deux lignes. Une ligne réformiste menée par le Parti communiste à travers la Fédération des travailleurs de Cusco. Elle privilégiait les procédures légales par rapport à la mobilisation des masses. Ils n’ignoraient pas la mobilisation, mais en faisaient un dernier ressort.

L’autre ligne était la ligne révolutionnaire, influencée par le Parti ouvrier révolutionnaire [7] et plus tard par le Front de gauche révolutionnaire [8]. Participaient entre autres à cette ligne Hugo Blanco et Luis Zapata, qui rejoindra plus tard la guérilla de l’ELN [9].

Cette ligne donnait la priorité à la mobilisation de masse : cessations de travail, manifestations, rassemblements, grèves, préparation de l’autodéfense armée, etc. Elle n’excluait pas le « légalisme », mais lui accordait peu d’importance.

Pour Hugo, la réforme agraire ne fut qu’une redistribution des terres, « car une véritable réforme agraire doit inclure l’enseignement agricole, la fourniture de semences et d’engrais, la planification de la production au service de la population, des crédits, la commercialisation, etc. [10] »

« Aujourd’hui, les principales luttes menées par le mouvement indien et paysan en général ne sont pas seulement pour leur propre bénéfice, mais pour le bénéfice de l’humanité dans son ensemble. Il s’agit de la défense de l’environnement, à une époque où la survie de l’espèce est menacée par la détérioration accélérée de l’environnement. Les ruraux luttent pour la défense du sol, de l’eau, de la forêt, de la vie. Le succès de ces batailles et de celles des peuples opprimés du monde entier déterminera la défaite du système gouverné par les grandes entreprises multinationales qui conduit à l’extinction de l’espèce humaine. Ces entreprises ne cherchent qu’à gagner le plus d’argent possible en un minimum de temps, sans se soucier du sort des hommes et de la nature, sans se soucier du sort de l’humanité. La grande majorité des gouvernements ne sont que des serviteurs de ces entreprises, c’est pourquoi la lutte pour la vie est aussi une lutte politique contre les gouvernements fantoches. [11] »

Conversations avec Arguedas

Il y a une partie de la trajectoire d’Hugo qui a personnellement attiré mon attention et qui continue à le faire. Au cours de plusieurs conversations, nous avons évoqué la correspondance qu’il a entretenue avec l’écrivain José María Arguedas [12] alors que Hugo était emprisonné sur l’île d’El Frontón à Callao [13].

« Frère Hugo, mon cher, cœur de pierre et de colombe. » C’est ainsi qu’Arguedas commence l’une des lettres qu’il envoya à Hugo Blanco.

Hugo m’a dit que José María Arguedas lui avait demandé la permission de lui rendre visite dans la prison d’El Frontón. Dans une deuxième lettre, Hugo écrit à Arguedas qu’une visite éphémère à El Frontón ne serait pas satisfaisante pour la grande affection qu’il avait pour lui. Le 25 novembre 1969, Hugo Blanco écrit à Arguedas, quatre jours avant la balle qui a mis fin à sa vie. « Tu comprendras combien cette réponse me pèse. »

Dans l’une des lettres qu’il adresse à Arguedas, Hugo lui raconte comment, enfant, il a connu un leader paysan mutilé par six balles tirées par les hommes de main du propriétaire terrien. Hugo lui raconte les conversations qu’il a eues avec le leader paysan et la promesse d’engagement à vie qu’il lui a faite. Cette promesse a été l’un des moteurs de la vie d’Hugo.

Hugo et Arguedas ont parlé d’amour, de faim, de pauvreté, de rêves, de désirs, de mort, de « nous », de tristesse.

« Combien de temps et jusqu’où t’écrirai-je ? Tu ne pourras pas m’oublier, même si la mort m’attrape, écoute, homme péruvien, fort comme nos montagnes où la neige ne fond pas, que la prison renforce comme la pierre et comme la colombe. Voici que je t’écris, heureux, au milieu de la grande ombre de mes infirmités mortelles. La tristesse des mystiques, des égoïstes, ne nous atteint pas ; la forte tristesse du peuple, du monde, de ceux qui connaissent et sentent l’aube, nous atteint. Ainsi la mort et la tristesse ne sont ni mourir ni souffrir, n’est-ce pas, mon frère ? [14] »

Condamné à mort par deux organisations terroristes opposées – le service national péruvien de renseignement et le Sentier lumineux – il a déclaré avoir pris les armes précisément pour lutter contre le terrorisme.

« Les autorités l’ont accusé d’être un terroriste. Elles avaient raison. Il a semé la terreur parmi les propriétaires de la terre et des gens. [15] »

Hugo nous raconte comment le mouvement de saisie des terres a commencé. Les paysans ont décidé de ne plus travailler gratuitement pour les propriétaires terriens. Les propriétaires terriens ont commencé à se promener armés et à tirer en l’air, menaçant de les tuer. Lorsque les paysans se sont plaints à la police, celle-ci a répondu que les propriétaires avaient le droit de les tuer comme des chiens. Le seul moyen qui restait aux paysans était l’autodéfense contre le terrorisme des propriétaires terriens. Le gouvernement a ordonné une attaque contre nous et nous avons dû nous défendre.

Un ministre lui a envoyé un cercueil en cadeau

Hugo Blanco a d’innombrables anecdotes. Beaucoup sont invraisemblables, mais toutes sont vraies.

En 1980, il est député du Parti révolutionnaire des travailleurs (PRT), la section péruvienne de la Quatrième Internationale. En 1983, un juge provincial propose d’ouvrir des négociations avec le Sentier lumineux. Face aux attaques contre ce juge, Blanco défend la position de négociation lors d’une session parlementaire [16]

« C’est précisément avec nos ennemis que nous devons parler. Par exemple, je n’aurais aucun problème à parler avec des assassins comme Hitler, Pinochet ou le général Noel, a déclaré Blanco, faisant référence à l’officier militaire imposé par le gouvernement comme chef politique de la région d’Ayacucho [17].

– Qu’il retire cette offense, il a dit que le général Noel est un assassin, a rugi un député de droite.
– Oui, c’est vrai, il a raison, lui a répondu Hugo Blanco. Je retire le terme d’assassin, le général Noel n’est pas un assassin, c’est un génocidaire.

Hugo a été suspendu pendant quatre mois. Le lendemain, il a commencé à vendre du café moulu près du Congrès. Un journaliste s’est approché de lui et lui a dit : « Écoute, tu n’as pas honte de vendre du café moulu dans la rue ? et Hugo a répondu : « Écoute, à quelques rues d’ici, les autres parlementaires vendent le pays, demande-leur si cela ne leur fait pas honte. »

« Il a dormi à la belle étoile et dans des cellules occupées par des rats. Il a fait quatorze grèves de la faim. Lors de l’une d’entre elles, alors qu’il n’en pouvait plus, le ministre de l’intérieur a fait un geste d’amour et lui a envoyé, en cadeau, un cercueil. [18] »

« Et quand une perceuse lui a ouvert le crâne parce qu’une veine avait éclaté, Hugo s’est réveillé paniqué, craignant que les chirurgiens ne lui aient changé les idées. Mais non. Il était toujours, le crâne recousu, le même Hugo de toujours. [19] »

Sur les gouvernements progressistes

Pour Hugo, les gouvernements progressistes ont des attitudes de rébellion contre les intérêts du grand capital, mais ils ne rompent pas avec le système antidémocratique et capitulent devant les transnationales, qui utilisent le boycott économique pour reprendre le pouvoir total.

Mais il avait aussi un message pour les partis communistes : « L’unité est possible sur la base d’une véritable indépendance de classe, sans compromis ni accords avec les forces bourgeoises, c’est sur ces bases qu’il faut faire pression sur le PC pour qu’il rompe avec sa stratégie erronée de recherche d’alliés dans les partis bourgeois et dans les généraux soi-disant de gauche [20]. »

Dans toutes les conversations que j’ai eues avec Hugo, il abordait toujours le thème zapatiste. Il insistait sur l’horizontalité et l’internationalisme. Mais aussi la formation continue, l’entraide, l’accompagnement.

Pour Hugo, il serait sain de revenir à notre morale originelle, ce qui ne veut pas dire revenir à la vie primitive : solidarité humaine profonde, liens intimes avec la nature, vivre sans les pressions de la société de consommation, penser à nos descendants.

Grand défenseur de la feuille de coca, « pour nous c’est la feuille sacrée », disait-il. La feuille de coca est présente lors du baptême indien, elle accompagne l’Indien lors de son mariage et elle est toujours présente lors de son enterrement, de l’inauguration d’une maison ou lors d’une transaction importante. Lorsque deux marcheurs se rencontrent sur la route, l’un propose à l’autre de la coca et ils s’assoient pour parler comme de vieux amis.

Pour Eduardo Galeano, « Hugo Blanco a parcouru son pays de long en large, des sierras enneigées à la côte sèche [21], en passant par la jungle humide où les Indiens sont chassés comme des bêtes sauvages. Et partout où il passait, il aidait ceux qui étaient tombés à se relever et ceux qui se taisaient à parler. »

Notre ami et camarade de cœur, lui-même grand ami d’Hugo Blanco, Miguel Romero El Moro déclarait :

Hugo Blanco n’a pas l’étoffe d’un héros, mais la lutte pour chercher une alternative révolutionnaire au capitalisme n’a pas besoin de héros. Hugo Blanco a l’étoffe d’un paysan, d’un Indien, d’un syndicaliste, d’un militant révolutionnaire indomptable. Et tout cela, nous en avons grand besoin, pour avoir des camarades reconnus sur le plan international dans lesquels on puisse avoir confiance et qui soient comme des liens partagés entre les rebellions et les révolutions du vingtième siècle et celles de maintenant, dans lesquelles bien sûr, que ce soit à Tahrir, dans les Casbah, sur la place Syntagma [22] ou plus modestement avec notre mouvement 15-M [23], Hugo se serait senti comme chez lui.


 Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3666.
 Traduction rédaction À l’encontre. Traduction ponctuellement modifiée et complétée par Dial.
 Source (français) : À l’encontre, 29 juin 2023.
 Texte original (espagnol) : Viento Sur, 28 juin 2023.

En cas de reproduction, mentionner au moins l’auteur, les traducteurs, la source française originale (À l’encontre - https://alencontre.org) et l’une des adresses internet de l’article.

responsabilite


[1Voir aussi DIAL 3225 - « PÉROU - Les dix vies d’Hugo Blanco ».

[2La terre mère – note À l’encontre.

[3Au début des années 1990 – note À l’encontre.

[4Hugo Blanco, Salvemos a la humanidad. Retomemos las raíces indígenas, Lima, éditions Lucha Indígena, mai 2009, p. 18.

[5Ibidem.

[6Hugo Blanco, Salvemos a la humanidad. Retomemos las raíces indígenas, Lima, éditions Lucha Indígena, mai 2009, p. 19.

[7Le POR – organisation trotskyste créée au milieu des années 1940 – note À l’encontre.

[8FIR en espagnol – note À l’encontre.

[9Armée de libération nationale [Ejército de Liberación Nacional en espagnol], créée en 1962 – note À l’encontre.

[10Hugo Blanco, La verdadera historia de la reforma agraria, Lima, éditions Lucha Indígena, avril 2009, p. 5.

[11Ibidem.

[12José María Arguedas (1911-1969) était un écrivain ethnologue péruvien, qui a insisté sur les « deux cultures » du Pérou, celle des Andes quechua et celle hispanique ; il s’est suicidé en 1969 – note À l’encontre.

[13Il a été condamné à 25 ans de prison en 1966 après avoir été arrêté en 1963 ; une campagne internationale a empêché son exécution et a abouti à sa libération en 1970 et à sa déportation au Mexique en 1971 – note À l’encontre.

[14Lettre de José María Arguedas à Hugo Blanco.

[15Commentaire d’Eduardo Galeano dans Hugo Blanco, Nosotros los indios, Buenos Aires, éditions La Minga & éditions Herramienta, p. 17.

[16Hugo Blanco, durant les années 1980-1985, était, en tant que député, membre de la Commission des droits humains de la Chambre des députés – note À l’encontre.

[17L’une des bases du Sentier lumineux – note À l’encontre.

[18Commentaire d’Eduardo Galeano dans Hugo Blanco, Nosotros los indios, Buenos Aires, éditions La Minga & éditions Herramienta, p. 17.

[19Ibidem.

[20Hugo Blanco, Trabajadores al poder, Lima, Eris Editorial, p. 65.

[21Frontière maritime entre le Pérou et le Chili – note À l’encontre.

[22À Athènes – note DIAL.

[23À Madrid – note DIAL.

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