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DIAL 3416
BOLIVIE - Tisser fin, en partant du féminisme communautaire. Chapitre 2
Julieta Paredes
mardi 27 juin 2017, mis en ligne par
DIAL a déjà publié deux entretiens avec la Bolivienne Julieta Paredes, l’un en 2012, l’autre en 2013 [1]. Cette fois-ci, reproduisant l’expérience faite l’année dernière avec le livre d’Ilka Oliva Corado, publié en plusieurs livraisons [2], nous publions entre le numéro de mai et celui de juillet un bref ouvrage publié en 2010 et intitulé en espagnol Hilando fino : desde el feminismo comunitario (La Paz, communauté Mujeres Creando Comunidad, avec le soutien de la Deutsche Entwicklungsdienst - Bolivie). Cela permettra d’avoir une compréhension plus fine de l’idée de féminisme communautaire qu’elle propose. L’ouvrage est composé d’une présentation, non reprise ici, d’une introduction, de 3 chapitres et de conclusions. Le premier chapitre a paru dans le numéro de mai. Nous publions ci-dessous le chapitre 2. Le chapitre 3 et les conclusions seront publiées dans le numéro de juillet.
Chapitre 2 - Une rupture épistémologique avec le féminisme occidental
En Occident, le féminisme répond aux besoins des femmes dans les sociétés qui sont les leurs. Elles ont mené des luttes et élaboré des constructions théoriques qui cherchent à expliquer leur situation de subordination. Lorsque s’établissent dans le monde des relations coloniales, impérialistes et transnationales, ces théories deviennent hégémoniques au niveau international, rendant alors invisibles d’autres réalités et d’autres contributions.
Sans dévaloriser ce que ces féministes occidentales ont accompli et accomplissent dans leurs sociétés, nous voulons inscrire notre démarche féministe et nos processus de transformation dans le contexte bolivien.
Il nous semble important de partir de notre définition du féminisme : le féminisme est la lutte et la proposition politique de vie de n’importe quelle femme, en n’importe quel lieu du monde, à n’importe quelle étape de l’histoire, qui s’est rebellée contre le patriarcat qui l’opprime.
Cette définition nous permet de nous reconnaître comme filles et petites filles de nos propres arrière-grand-mères aymara, quechua et guarani, rebelles et anti-patriarcales. Elle fait également de nous les sœurs d’autres féministes dans le monde et nous positionne politiquement face au féminisme hégémonique occidental.
Pour mieux comprendre ce positionnement, il nous faut d’abord analyser le féminisme occidental à la lumière de son influence dans le monde.
Féminisme occidental
Il naît lors de la Révolution française avec la fondation de la République, de la démocratie et de l’État moderne.
– Lors de la Révolution française le libéralisme bourgeois affirme la fraternité, l’égalité et la liberté des hommes parmi les hommes. Les droits des citoyens sont des droits individuels comme le sont le droit à la propriété privée ou le droit de vote. La fraternité est la fraternité entre des individus libres et égaux.
– Quand les femmes françaises réclament les mêmes droits pour les femmes, elles sont guillotinées, tout comme le roi, par les bourgeois révolutionnaires de sexe masculin : c’est le cas, par exemple, d’Olympe de Gouges.
– Pour cette raison, le féminisme naît en occident pour répondre à une société libérale et bourgeoise, qui affirme les droits individuels des hommes de la bourgeoisie mais pas ceux des femmes de la bourgeoisie.
Face à l’affirmation de l’individualisme bourgeois, ce féminisme revendique deux formes d’affirmation individuelle et de revendication des femmes :
– un féminisme de l’égalité
– un féminisme de la différence
Le féminisme occidental met l’accent sur l’individue féminine face à l’individu masculin.
– La Révolution française proclame les droits des individus masculins, la propriété privée, la liberté, le droit de vote, l’égalité entre les hommes…
– Les femmes n’avaient pas ces droits. Pour cette raison, il y a deux façons pour les femmes de s’affirmer en tant qu’individues face aux hommes.
Femme égale à l’homme | M = H | Féminisme de l’égalité |
Femme différente de l’homme | M ≠ H | Féminisme de la différence |
Féminisme communautaire
Nous partons nous de la communauté comme principe inclusif qui protège la vie. Pour construire le féminisme communautaire il faut démythifier le chacha-warmi (homme-femme) qui nous empêche d’analyser la réalité de la vie des femmes de notre pays.
En Occident, le féminisme a signifié pour les femmes se positionner comme individues face aux hommes. Nous faisons référence aux deux grandes orientations du féminisme, féminisme de l’égalité et féminisme de la différence, c’est-à-dire « femme égale à l’homme » ou « femme différente de l’homme », comme nous l’avons dit plus haut. Mais cela n’a pas de sens pour les formes de vie qui sont les nôtres, ici, en Bolivie où les traditions communautaires sont très fortes. Pour cette raison, nous nous sommes proposé, en tant que féministes boliviennes, d’élaborer notre propre féminisme, de nous penser en partant de la réalité dans laquelle nous vivons. Nous ne voulons pas nous penser dans un face à face avec les hommes mais nous penser en tant que femmes et hommes en relation avec la communauté.
Avant d’en venir à ce que nous entendons par communauté, nous allons d’abord consacré quelques paragraphes au thème du chacha-warmi car, comme nous l’avons dit précédemment, nous ne pourrons pas construire notre féminisme communautaire sans mettre à jour la pratique machiste liée à ce concept.
2.1. Le chacha-warmi n’est pas une baguette magique qui efface les discriminations
Les frères indianistes nous disent que le féminisme est uniquement occidental et que nos peuples n’ont pas besoin de ces pensées occidentales car existe déjà la pratique de la complémentarité chacha-warmi, homme-femme, qu’il nous suffit de pratiquer puisque le machisme est arrivé avec la colonisation.
Même si on le voulait, qu’on forçait les choses en dissimulant les problèmes, le chacha-warmi n’est pas le point de départ de ce que nous cherchons. Pourquoi ? Parce que le chacha-warmi ne reconnaît pas la situation réelle des femmes indiennes, il n’intègre pas de dénonciation du genre dans la communauté et naturalise la discrimination. Ce machisme indianiste estime qu’il est naturel que les femmes aient les rôles qu’elles ont dans les communautés, ils ne veulent pas les analyser et reconnaître que les rôles et les activités des femmes sont considérées [3] comme de moindre valeur, de moindre importance, qu’ils impliquent une plus grande exploitation de la force de travail des femmes. Cela revient à naturaliser la discrimination, les inégalités, l’exploitation et l’oppression des femmes. Considérer naturel que les femmes prennent en charge ces rôles, c’est aussi considérer naturel qu’elles soient subordonnées et les hommes privilégiés en bénéficiant, par exemple, de plus de temps, de plus longues études, de meilleurs salaires, et de plus de respect quand ils prennent la parole. Le chacha-warmi ne dispose pas de l’instrument que constitue la dénonciation du genre dont nous avons besoin pour pouvoir comprendre et révéler les causes des conditions historiques, de l’oppression des femmes, parmi nos peuples, afin de pouvoir les changer.
Mais il y a une chose intéressante : le chacha-warmi, bien que de façon confuse et machiste, offre la représentation d’une paire complémentaire. Mais il s’agit d’une paire machiste, dont la complémentarité est hiérarchique et verticale, avec les hommes en haut, privilégiés, et les femmes en bas, subordonnées.
Le sens du chacha-warmi est également confus parce qu’une paire complémentaire est une chose et un couple hétérosexuel en est une autre. La paire complémentaire est la représentation symbolique des communautés qui, du fait des tergiversations machistes, est interprétée aujourd’hui dans les communautés comme le couple hétérosexuel.
Je m’explique : quand on élit une autorité, on élit un homme et, automatiquement, sa compagne lui est associée en tant que complément. Qui a élu la femme ? Personne de la communauté, alors que l’homme, lui, l’a été. La représentation politique des hommes repose ainsi sur une élection, ce qui lui confère poids et légitimité. Les femmes en revanche accompagnent les hommes parce qu’elles sont leurs compagnes hétérosexuelles et non parce qu’elles ont été élues. La représentation de la femme n’a ni poids, ni légitimité.
Répétons-le, quand nous parlons de paire complémentaire, nous ne parlons pas du couple. Plus loin, quand nous parlerons de la communauté, nous reviendrons plus en détails sur la différence entre couple hétérosexuel et paire de complémentarité égalitaire.
Nous récupérons donc l’idée de paire complémentaire mais pour partir de ce concept nous devons obligatoirement nous éloigner de la pratique machiste et conservatrice du chacha-warmi. Il faut le dénoncer comme un espace de forte résistance machiste, de privilèges pour les hommes et de violence en tous genres envers les femmes.
Dans la perspective de féminisme communautaire qui est la nôtre, nous le repensons comme paire complémentaire d’égaux warmi-chacha, femme-homme, warmi-qhari [4], cuña-kuimbaé [5]. Ce n’est pas un simple changement de place des mots, mais la reconceptualisation de la paire complémentaire par les femmes, parce que, nous les femmes, sommes celles qui sommes subordonnées et que construire un équilibre, une harmonie au sein de la communauté, de la société, se fait en partant des femmes.
Cette reconceptualisation nous la représentons par le schéma ci-dessous, qui part de la réalité et non des mythes que nos frères les hommes nous racontent pour dissimuler le machisme présent dans les communautés.
Nous voulons la moitié mais pas une moitié d’oppression, d’exploitation et de violence, dans une complémentarité hiérarchique au sein des communautés.
Nous voulons une moitié d’égalité et de respect mutuel et construire une complémentarité horizontale sans hiérarchies.
2.2. La paire complémentaire du féminisme communautaire
Notre proposition est de reconceptualiser la paire complémentaire, de la débarrasser de son machisme, de son racisme, et de son classisme – de la repenser comme femme-homme, warmi-chacha, qui récupère la paire complémentaire horizontale, non hiérarchisée, harmonieuse et réciproque, une paire de présences, d’existences, de représentations et de décisions.
Nous penser ensemble, avec les autres, dans le warmi-chacha, femme-homme, warmi-qhari, cuña-kuimbaé, n’est pas construire un nouveau mythe, ni affirmer non plus qu’à l’époque précoloniale il y ait eu nécessairement un équilibre fondateur, comme celui que nous voulons construire maintenant. Nous doutons d’ailleurs qu’il en ait été ainsi, mais ce sera un thème de recherche sur la mémoire à long terme. Ce que nous affirmons en revanche, c’est que nous sommes certaines de ce que nous voulons maintenant. Nous savons de quelle réalité nous partons et là où nous voulons aller.
Cette reconceptualisation en warmi-chacha, femme-homme, warmi qhari, cuña-kuimbaé, avec les apports de la critique du genre nous conduit à penser que la communauté est le point de départ et le point d’arrivée de cette transformation. Là aussi, il ne s’agit pas d’un simple changement de mots, mais d’initier le temps des femmes (warmi-pacha [6]) en partant des femmes en communauté warmi-chacha.
2.3. Qu’est-ce alors que la communauté ?
Quand nous parlons de la communauté nous voulons inclure dans la réflexion toutes les communautés. Nous ne parlons pas seulement des communautés rurales ou des communautés indiennes, mais d’une autre façon de concevoir et d’organiser la société et de vivre la vie.
Quand nous disons communauté, nous nous référons à toutes les communautés de notre société, communautés urbaines, communautés rurales, communautés religieuses, communautés sportives, communautés culturelles, communautés politiques, communautés de lutte, communautés territoriales, communautés éducatives, communautés du temps libre, communautés d’amitié, communautés de quartier, communautés générationnelles, communautés sexuelles, communautés agricoles, communautés d’affection, communautés universitaires, etc. Il est important de comprendre que tout groupe humain peut constituer, construire des communautés. C’est une proposition alternative à la société individualiste.
La communauté est constituée de femmes et d’hommes comme deux moitiés indispensables, complémentaires, non hiérarchiques, liées par des rapports de réciprocité et autonomes l’une de l’autre. Ceci n’implique pas nécessairement une hétérosexualité obligatoire, parce que nous ne parlons pas de couple mais de paire de représentation politique, nous ne parlons pas de famille mais de communauté. C’est-à-dire que tout le monde ne doit pas nécessairement être en couple hétérosexuel, marié et avec des enfants.
Nous voulons dire que c’est cela l’humanité : elle est constituée de deux parties (personnes) différentes qui construisent des identités autonomes mais constituent et construisent en même temps une identité commune. Nier l’une des parties par la soumission et la sujétion, c’est porter atteinte aussi à l’existence de l’autre. Soumettre la femme à l’identité de l’homme ou vice versa, c’est priver de la moitié de son potentiel la communauté, la société ou l’humanité. Soumettre la femme, c’est soumettre la communauté car la femme est la moitié de la communauté et en soumettant une partie de la communauté, les hommes se soumettent eux-mêmes car eux aussi sont la communauté.
2.4. La femme comme principe de l’altérité
L’altérité signifie que tout ne commence pas ni ne finit autour de ton nombril et que d’autres personnes existent en dehors de toi.
Lorsque nous expliquons que la communauté comporte deux parties constituantes, cela veut dire qu’à partir de cette reconnaissance de l’altérité initiale, la communauté révèle toute l’étendue de ses différences et de sa diversité. Cela veut dire que la paire femme-homme initie la lecture des différences et de la diversité de l’humanité, y compris les différences et la diversité de ne pas te reconnaître homme ou de ne pas te reconnaître femme ou de ne te reconnaître ni homme ni femme.
Si l’on observe les communautés, la première chose qu’on peut dire c’est que celles-ci sont composées, en premier lieu, de femmes et d’hommes, des enfants jusqu’aux ancien.ne.s – on a là déjà une diversité générationnelle. Ensuite, la lecture des complémentarités, des réciprocités et des autonomies horizontales continue à entrelacer les existences générationnelles, entre enfants, jeunes et anciens, puis les différentes habilités, savoirs et sexualités. S’entrelacent aussi les différentes morphologies corporelles, les types, les couleurs, les tailles, les capacités et les incapacités et, évidemment, les différentes expressions et options sexuelles, les différentes croyances, affiliations politiques, idéologiques et religieuses.
Ces complémentarités, réciprocités et autonomies, parmi d’autres, sont à l’œuvre au sein de la communauté mais celle-ci n’est pas un ghetto, ni une réserve, c’est une communauté vivante, en mouvement, qui se projette en construisant aussi des complémentarités non hiérarchiques, des réciprocités et des autonomies avec d’autres communautés. Un exemple en est les complémentarités dans la production et la protection politique du territoire. Un autre exemple de complémentarité dans les intérêts politiques du pays a été octobre 2003, quand nous avons récupéré les ressources naturelles ou septembre 2008, quand nous nous sommes unis pour nous défendre du fascisme et de la droite des comités civiques de la Media Luna (Demi-Lune) [7].
La complémentarité, l’autonomie et la réciprocité entre celles et ceux qui vivent en communautés rurales, avec des sœurs et des frères qui vivent dans les quartiers urbains de Bolivie ou dans les villes d’autres pays – c’est-à-dire un tissu de complémentarités, réciprocités, identités, individualités et d’autonomies.
Ce que nous proposons pour l’humanité, c’est la communauté de communautés.
Cette précision sur qui constitue la communauté, nous la donnons parce que, dans l’imaginaire social et politique de la Bolivie d’aujourd’hui, la communauté signifie les hommes de la communauté et non les femmes. Ce sont les hommes qui parlent, qui assument la représentation, décident et sont les visages de la communauté à l’extérieur. On perçoit les femmes comme en retrait ou au-dessous des hommes ou encore, ce qui revient au même, comme subordonnées aux hommes – nous disons nous que les femmes sont considérées comme yapa [8] des hommes.
Dans les pratiques sociales et politiques des communautés, nationalités, peuples, organisations et mouvements sociaux, les hommes continuent jusqu’à aujourd’hui à avoir le pouvoir de décision, la voix et la représentation des communautés. C’est une manifestation de la patriarcalisation et de la colonisation des communautés qui considèrent certaines personnes comme inférieures et privées des droits et des opportunités dont jouissent les autres.
Reconnaître les femmes c’est construire un autre discours qui soit désormais inclusif et réel.
Quand nous disons que la communauté est composée des femmes et des hommes rendant ainsi visibles les femmes que l’hégémonie des hommes a rendues invisibles, nous plaçons au fondement de nos relations humaines la reconnaissance de l’altérité, entendue comme l’existence réelle de l’autre et non comme fiction d’altérité. Cette reconnaissance n’est pas nominale, reconnaître l’autre existence entraîne une série de conséquences, avec, par exemple, la redistribution des bénéfices du travail et la production à parts égales.
Nous ne voulons pas dire du tout que nous allons redistribuer la pauvreté à parts égales mais, au contraire, que nous allons distribuer les fruits du travail et des luttes. Voilà le point de départ du vivre bien des femmes, car nous les membres des peuples et des communautés, nous avons des corps sexués et nous ne voulons pas que cela soit un prétexte pour nous discriminer et nous opprimer. Nous voulons pour nous aussi ce vivre bien dont on parle.
Il nous reste alors, en tant que femmes, à traduire cela en politiques publiques, qui commencent dans les communautés, et doivent parvenir jusqu’au gouvernement national. Cela signifie rendre doublement, là où c’est nécessaire, aux femmes car si les hommes se sont appauvris, nous, les femmes, nous sommes plus appauvries que les hommes. Il n’y a pas de raison de s’en effrayer car rendre le double aux femmes, ce n’est que justice. Par exemple : il faut rétribuer doublement les femmes indiennes car il est juste de leur rendre, en tant que communautés indiennes de femmes et d’hommes d’abord, ce que le colonialisme et le racisme leur a volé mais aussi, comme les femmes indiennes se sont plus appauvries que les hommes dans leurs communautés, il faut leur rendre ce que le patriarcat leur a volé. C’est pourquoi nous disons qu’il faut leur rendre deux fois, la première en tant qu’Indiennes et la deuxième en tant que femmes.
De la même manière les femmes des quartiers urbains populaires ont été systématiquement appauvries par le néolibéralisme. Il faut donc leur rendre ce qui leur revient, en tant que membre de la classe travailleuse – ce qui concernera aussi les hommes de la classe travailleuse, appauvris par le néolibéralisme. Mais ces travailleuses femmes étant plus appauvries que les travailleurs hommes, elles doivent recevoir le double car il faut leur rendre aussi ce qui leur a été volé en tant que femmes.
Nous voulons affirmer que, nous les femmes, nous sommes la moitié de chaque communauté, de chaque peuple, de chaque nation, de chaque pays et de chaque société.
>> Lire le chapitre 3.
– Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3416.
– Traduction de Françoise Couëdel pour Dial.
– Source (espagnol) : Julieta Paredes, Hilando fino : desde el feminismo comunitario, La Paz, communauté Mujeres Creando Comunidad, avec le soutien de la Deutsche Entwicklungsdienst (DED) - Bolivie, 2010, chapitre 2 (p. 26-35).
En cas de reproduction, mentionner au moins l’autrice, la traductrice, la source française (Dial - www.dial-infos.org) et l’adresse internet de l’article.
[1] Voir DIAL 3186 - « BOLIVIE - « Sans les femmes, ils n’auraient pas résisté trois jours » : entretien avec Julieta Paredes » et DIAL 3259 - « AMÉRIQUE LATINE - Féminisme communautaire : la nature n’est pas un sein intarissable ».
[3] Nous appliquons la règle de l’accord de proximité – note DIAL.
[4] « femme » et « homme » en quechua – NdT.
[5] « femme » et « homme » en guarani – NdT.
[6] Pacha : mot aymara qui signifie univers – NdT.
[7] Zone orientale de la Bolivie où la population indienne est minoritaire. La population métisse et blanche a formulé des revendications autonomistes pour bénéficier des ressources en hydrocarbures et s’est opposée au gouvernement d’Evo Morales – NdT.
[8] Petit supplément à un achat ajouté par le commerçant en cadeau – NdT.