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DIAL 3585

Notre Che : Un voyage en utopie, chapitres I-III

Bruno Serrano Ilabaca

mercredi 28 juillet 2021, mis en ligne par Dial

Comme nous l’avions fait pour le récit d’Ilka Oliva Corado, Histoire d’une sans-papiers, DIAL va publier, en plusieurs livraisons, la version française du livre du Chilien Bruno Serrano Ilabaca, Notre Che : Un voyage en utopie, publié en espagnol en 2018 (Nuestro Che : Un viaje a la utopía, Santiago du Chili, editorial Cuarto Propio, 96 p.). L’ouvrage a été traduit en français par Pedro Tapia [1]. L’auteur raconte son périple, dans l’Amérique latine des années soixante, pour aller rejoindre la guérilla du Che Guevara en Bolivie. Sont publiés ci-dessous les chapitres I à III.


« Il faut devenir fort, sans jamais perdre la tendresse… »
Ernesto Che Guevara

I. La révélation

Voici venu le moment de raconter le voyage hallucinant qui allait transformer complètement ma vie. La nuit commençait à tomber sur Santiago du Chili quand j’ai rencontré Darío Bush et Charme le Maigre à l’Institut de sciences politiques. C’était une vieille demeure qui s’élevait entre les rues Catedral et San Martín. Un petit vent chaud agitait ma chemise bleue, me faisant transpirer des aisselles. C’étaient les premiers jours de janvier de l’année soixante-sept ou les derniers jours de décembre soixante-six. J’ai oublié. Ce dont je me rappelle, c’est que la veille j’avais flâné sur l’Alameda [2], puis parcouru à grandes enjambées la rue Carmen pour rejoindre la maison délabrée de la Peña des Parra [3]. En poussant la porte entrouverte, je m’étais glissé dans le couloir qui conduisait à la grande pièce, celle où l’on jouait de la guitare. Dans la pénombre, j’ai repéré une petite place où me caler parmi d’autres clients, pour me payer un coup de pipeño de Chillán [4]. Ça faisait un moment que les paroissiens buvaient des canons, pendant qu’Ángel Parra déclamait de sa voix rauque des chansons douloureuses de la révolution espagnole : « Río Manzanares… déjame pasar… » À ma gauche, un homme à la peau ridée et aux cheveux blancs, à l’allure de quelqu’un du nord du Chili, parlait à voix basse. Il murmure, la bouche empâtée, que la République avait été défaite à cause des communistes. Son compère haussa les épaules avec indifférence.

– Et qu’est-ce que tu en dis de Pisagua et de la Loi maudite [5] du traître González Videla, marmonna l’autre.

– Le Chili est différent maintenant, je me mêlai à la conversation avec l’envie de discuter, même si le sujet et les communistes ne m’empêchaient pas encore de dormir.

L’atmosphère de la pièce, digne d’un clair-obscur de Rembrandt, est saturée d’odeurs d’empanadas cuites au four [6] et de sueur.

Ce jour-là, Violeta, furieuse à cause de mon éclat de voix inconvenant, m’avait jeté à la figure un verre de piquette rouge que j’avais réussi à esquiver en me plaquant comme un escargot sur le banc. Mais il m’éclaboussa le dos en s’écrasant contre le mur en pisé et roula sur le sol de terre battue qui absorba le pinard avec une soif d’ivrogne en phase terminale. Protégé par la pénombre à peine entamée par la faible lumière des bougies dans leurs chandeliers dégoulinant de cire, et pendant que Victor Jara modulait les dernières notes de « Te recuerdo Amanda », j’en ai profité pour m’éclipser au moment où éclataient les applaudissements des habitués, entassés sur les bancs en bois. J’ai décidé d’aller finir ma soirée à Il Bosco, légendaire bar de la bohème de Santiago, situé à trois pâtés de maison à l’est de La Moneda, en plein sur l’Alameda et face à l’église coloniale de San Francisco, avec ses murs rougeâtres et sa croix tordue en haut du clocher.

En arrivant, j’aperçus Darío Bush installé à une table en face de la grande fenêtre, à l’entrée. C’était un Bolivien à fière allure, issu de l’oligarchie de Santa Cruz de la Sierra, fils de grands propriétaires terriens, et étudiant en troisième année de sciences politiques à l’université du Chili, tout comme Eduardo Charme, le Maigre, chilote [7], de famille conservatrice installé à Santiago. Par les espaces laissés par la liste des spécialités peintes en gros sur les vitres, je les observe en train de dialoguer à voix basse, avec des allures de conspirateurs. D’un coup d’œil, j’évalue qu’ils ont déjà englouti au moins deux bières. Ils changèrent clairement de sujet de conversation quand je m’approchai de leur table. Mais quelques heures plus tard, après nous être envoyé six bières derrière la cravate, le mystère refit surface. D’une voix caverneuse, Darío, qui arrivait des hauts plateaux boliviens, cracha le morceau d’un coup :

– Le Che Guevara est en Bolivie.

Il me regarda droit dans les yeux afin de vérifier le niveau de stupeur que me produisait cette nouvelle surprenante.

Après la surprise, un long silence. Puis les doutes…

– Personne ne sait où il est passé, même pas la CIA… et toutes les polices du monde sont à ses trousses. Pourquoi le saurais-tu toi ?

– Parce que je le sais, couillon ! Tu crois que je parle pour des prunes ? me répondit Darío, déjà bien familiarisé avec les expressions chiliennes.

C’est à ce moment-là que, trébuchant au milieu des paroissiens, Payo Grondona est entré à Il Bosco, déjà ivre-mort et son banjo en bandoulière. Il m’a semblé qu’il arrivait d’une fête bien arrosée. S’ensuivit un silence plein d’attente alors qu’il tentait de viser une chaise qui semblait l’esquiver chaque fois qu’il prétendait s’installer à la table voisine. Je me rendis compte que son instrument glissait dangereusement de son épaule vers le sol carrelé. Quand j’essayai de le mettre à l’abri sur la table, Payo me déchargea une bordée d’insultes inintelligibles, puis, après avoir réussi à s’asseoir, il s’appuya le front sur la table et commença à ronfler. Nous poursuivîmes alors notre conversation…

Il faut dire que la nuit était déjà bien avancée et que nous étions déjà bien éméchés. Je ne me rappelle donc pas bien les arguments irréfutables qui venaient corroborer l’histoire clandestine du Che Guevara en Bolivie. Mais Darío était militant du Parti communiste bolivien, le PCB, et affirma avec éloquence que la Commission politique avait pris la décision, comme tactique pour la conquête du pouvoir alors entre les mains de la bourgeoisie et des militaires, de faire la guérilla avec le Che, de s’allier à la stratégie de « Créer un, deux, trois Vietnam »… Et de libérer la Bolivie et l’Amérique des griffes de l’impérialisme yankee.

Mais la mémoire ressemble au Baruchspinoza, ce chien paumé que j’avais essayé de dresser en lançant un morceau de bois en l’air pour qu’il le ramène dans sa gueule – mais qui revenait toujours avec une pince ou n’importe quelle autre saleté trouvée sur son chemin. Et je me souviens que Charme le Maigre se mit à pisser sur les imposantes portes de l’Église de San Francisco et que Darío – bien que très marxiste, mais d’une famille bigote – trouva que son geste constituait le comble du manque de respect. Par respect, lui et moi pissâmes dans la fontaine où se baignaient, durant les chauds après-midis d’été de Santiago, les enfants pauvres qui faisaient la manche sur l’Alameda.

En tous cas, je n’étais pas marxiste, mais un simple étudiant en peinture de l’École des Beaux-Arts qui voyait le coup de pinceau prodigieux de Van Gogh dans chaque rue ou parc où il vagabondait et qui communiait davantage avec l’existentialisme de Sartre et Camus qu’avec l’église et les curés. Ça ne me paraissait donc pas un péché de pisser dans la fontaine où l’urine jaunâtre se dissout. Et qui vous dit que les réservoirs d’eau potable de la ville ne servent pas tous les jours d’urinoirs aux ouvriers qui en ouvrent et ferment les vannes ?

– Ça serait une action révolutionnaire, bredouilla en titubant Charme le Maigre, en essayant de boutonner sa braguette.

C’est ainsi que le lendemain soir, déjà remis de notre soûlerie de la nuit précédente, nous nous sommes retrouvés dans la lumière blafarde d’un bar de la Place Brésil. Une brise chaude courait et les couples se livraient avec ardeur à l’amour sur les bancs situés dans les parties les moins éclairées de la place.

– Je retourne à Santa Cruz de la Sierra… Qui part à la guérilla ? chuchota Darío.

Un lourd silence se fit. Le Noir Sepúlveda venait d’arriver. Son regard était perçant. Il était déjà militant du MIR [8] naissant et étudiant à la faculté d’économie de l’université du Chili.

– Quand est-ce qu’il faudrait partir ? ai-je demandé à voix basse.

– Dans cinq jours, a répondu Darío. Tu pars à Antofagasta et de là, par le train à voie étroite, jusqu’à Oruro. Tu te débrouilles ensuite pour arriver à Santa Cruz.

– Je viens, dit avec énergie le Noir Sepúlveda.

Une nouvelle chape de silence s’est abattue.

– Moi aussi, murmura abattu Charme le Maigre en fixant le sol…

II. Les préparatifs

Je crevais d’envie de raconter à mes amis du quartier de la Gran Avenida [9], la raison secrète de ce voyage hallucinant, mais je me contrôlai et adoptai un air mystérieux durant mes maigres préparatifs. Mais le simple fait d’évoquer que j’allais faire du stop jusqu’en Bolivie et peut-être embarquer au Brésil pour l’Europe, m’entoura d’un halo d’admiration. J’étais perçu comme l’un des rares rebelles, genre James Dean, du quartier. Je faisais en outre de la peinture à l’huile, je parcourais la nuit les bars et les rues du vieux Santiago, j’avais redoublé plusieurs classes au Lycée n° 6, je me disputais souvent avec mon beau-père, un ancien marin sévère dont la consigne était Ordre et Discipline, etc. Je cumulais suffisamment de mérites pour que les mères du quartier se méfient de mon amitié avec leurs filles et leurs fils. En général, les pères étaient absorbés par la routine de leur travail de bureau et ne s’inquiétaient pas particulièrement de leurs rejetons adolescents.

Mais, par un destin inéluctable, tous les voyages utopiques ont besoin d’un financement. En vérifiant mon modeste patrimoine, la seule chose d’une certaine valeur en ma possession était un appareil photo avec objectif rétractable d’une marque incertaine, cadeau de mon père lors d’une des rares rencontres que nous avions eues. L’appareil était là, dans son étui imitation cuir, avec un rouleau de pellicule vierge. Je voulais me faire conseiller par quelqu’un d’expérimenté dans les affaires et suis allé à la rôtisserie d’Alejo Abud, surnommé le Petit. Il avait en outre une Vespa Super Sport couleur argent. Danseur de rock and roll, il donnait des leçons à tout le monde et était aussi un coureur de jupons incontrôlable. Son père, un commerçant aisé d’origine arabe, essayait de lui donner goût aux affaires en l’installant dans une charcuterie-rôtisserie dont le local était situé dans un passage près de la Place d’Armes, en plein centre de la capitale. Quelque temps auparavant, en bon étudiant des Beaux-Arts, j’avais peint l’enseigne pour son commerce La Boule d’Or. Mais le Petit Alejo faisait honneur au nom de son commerce et passait la plupart de sa journée de travail à se farcir toutes les femmes qui travaillaient dans les commerces alentours. Il fermait le rideau métallique, même à midi en cas d’urgence amoureuse, et son commerce se transformait en fête privée, avec toutes sortes de boissons et d’amuse-gueules. Après avoir été surpris à plusieurs reprises par son père furibond et sérieusement menacé d’être jeté dehors pour son irresponsabilité, il essayait de se contrôler et sortait avec une Péruvienne magnifique, à qui il promettait le mariage. Le Petit Alejo, qui avait hérité de son père son talent pour les affaires, négocia l’appareil à un prix raisonnable auprès d’un de ses compatriotes. C’était un ami et il ne prit pas de commission sur la vente. Il m’offrit même un shampooing Sinalca pour la route et parla de mon voyage à Simón, le frère de sa promise péruvienne. Il se trouvait à Santiago après un rude périple depuis Lima au volant de sa petite Hillman vert clair quatre portes, modèle des années soixante. Le Liménien était commerçant et après un séjour de deux mois au Chili, il avait signé plusieurs accords commerciaux et devait rentrer au Pérou. Cela voulait dire conduire en solitaire vers le nord durant quelque chose comme 5 000 kilomètres. Il devait traverser des zones assez difficiles comme le désert d’Atacama, véritable « enclume du soleil » à la mi-journée, pour reprendre les termes de Lawrence d’Arabie, et bloc de glace durant la nuit étoilée où « les astres d’azur scintillent dans le lointain », comme le dit le poète [10].

Pas très convaincu, il a accepté de nous trimballer en tant qu’invités inopportuns jusqu’à la ville d’Antofagasta. J’ai dit de « nous » trimballer parce que Renato, mon frère aîné, un intellectuel tranquille qui n’avait jamais voyagé en stop, insista pour m’accompagner au moins jusqu’à la « Perle du Nord [11] », située à quelque 1400 kilomètres de la capitale. Là-bas, dans la banlieue de la ville, habitait le fabuleux Capitaine Kraft, surnom du barbu Claudio Serrano Yuric, un oncle « brebis galeuse » qui, plusieurs décennies plus tôt, avait émigré de Santiago vers les plaines désertiques du nord. Ses intentions étaient de coloniser quelques terrains cédés par l’État, convaincu de pouvoir transformer en vergers ces terrains arides. Il va sans dire que cette entreprise utopique échoua, comme la plupart des projets chimériques imaginés tout au long de sa vie… Mais ça, c’est une autre histoire.

J’aurais donc, d’après mes calculs, un endroit où poser ma carcasse et me reposer quelques jours avant d’embarquer dans le vieux transandin, ce train qui gravissait l’escarpée Cordillère des Andes et rampait jusqu’à la ville d’Oruro, en République de Bolivie.

Charme le Maigre et le Noir Sepúlveda firent le voyage en avion jusqu’à La Paz, capitale de la Bolivie. À Santiago, nous nous étions mis d’accord pour nous retrouver à une date imprécise sur la place d’armes de Santa Cruz de la Sierra, dans cette région de jungle frontalière du Mato Grosso brésilien.

III. Voyage de Santiago à Antofagasta

À cette époque, il n’était pas facile de trouver un sac à dos. Seuls les montagnards et les militaires s’en servaient au cours de leurs spectaculaires exercices d’entraînement. Je décidai donc d’adapter un vieux sac bleu en toile avec de larges poignées. Les bretelles étaient très fines et en l’utilisant comme sac à dos, elles s’incrustaient rapidement dans les épaules. La solution était, pendant la marche, de le porter tantôt à droite, tantôt à gauche. J’avais aussi une paire de bottes noires, mes préférées, dont les semelles et les talons venaient d’être refaits à neuf. Avec ces bottes, je me suis toujours senti l’âme d’un aventurier. Je me souviens de Picnic, un film avec William Holden et Kim Novak, où le personnage principal, un vagabond, prêche que tout homme qui se respecte doit porter des bottes pour parcourir le monde. J’étais complètement d’accord avec lui et tout le reste n’était qu’accessoire.

Au moment du triomphe de la révolution cubaine, j’allais avoir dix-sept ans et je suis resté bouche bée lors de la formidable entrée des barbus à La Havane avec Fidel et le Che à leur tête, juchés sur un tank poussiéreux. Cette épopée était néanmoins très éloignée de notre réalité provinciale, où le James Dean de La Fureur de Vivre était le rebelle modèle, avec son blouson rouge, son jean, ses bottes et beaucoup de rock and roll. Mais ma brève histoire de vie s’était passée entre les cours du soir, quelques désastres amoureux, l’École des Beaux-Arts, une paire de bottes noires bien lustrées et vingt-trois ans d’existence au compteur.

Simón, le Péruvien, logeait dans une pension bon marché et grisâtre du passage Simpson, près de l’avenue Vicuña Mackenna et à deux pâtés de maisons de la Place Italie. C’était un homme qui parlait peu, la peau brune, un peu obèse, avec des lunettes aux verres épais à travers desquelles il nous observa sans rien manifester.

– Vous donnerez quelque chose pour l’essence ? grogna-t-il.

– Un petit quelque chose, parce que nous sommes assez fauchés, répondis-je.

Il haussa les épaules et s’installa au volant, moi comme copilote et Renato sur la banquette arrière avec les sacs et la valise du conducteur. Le moteur de la Hillman ronronna et nous partîmes. Il était dix-huit heures quand nous mîmes le cap au nord tandis que nos amis, Cochin et le Petit Alejo, nous disaient au revoir en agitant les bras sur le trottoir.

→ Lire les chapitres IV à VI.


 Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3585.
 Traduction de Pedro Tapia.
 Source (espagnol) : Bruno Serrano Ilabaca, Nuestro Che : Un viaje a la utopía, Santiago du Chili, editorial Cuarto Propio, 96 p.

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[1Le traducteur remercie pour leur aide à la relecture Jacqueline Quatrecotes, Vincent Gerbe et Guy Michel Isnard.

[2L’avenue principale de Santiago du Chili, qu’elle traverse d’est en ouest – note DIAL.

[3Cette peña, café-concert et espace de rencontres et d’échanges, a été ouvert en 1965 par les enfants de la chanteuse et musicienne Violeta Parra, Isabel et Ángel Parra – NdT.

[4Vin artisanal fabriqué dans la région de Chillán, à 400 km au sud de la capitale – note DIAL.

[5Loi ayant interdit le Parti communiste en 1945 – NdT.

[6Les empanadas chiliens sont des chaussons fourrés le plus souvent à la viande, au fromage ou parfois aux fruits de mer. En Argentine, on en trouve par exemple aussi aux épinards et au fromage… – note DIAL.

[7Habitant de l’île de Chiloé – NdT.

[8Le Mouvement de la gauche révolutionnaire, Movimiento de Izquierda Revolucionaria en espagnol, est un parti politique d’extrême gauche fondé en 1965 – NdT.

[9La Gran Avenida José Miguel Carrera, souvent nommée simplement Gran Avenida, est une avenue importante, orientée nord-sud, du sud de la capitale – note DIAL.

[10Pablo Neruda. Voir Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée, édition bilingue, Paris, Gallimard, 1998 – NdT.

[11Antofagasta – note DIAL.

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